ce que j'ai appris pour mes 44 ans laurent brouat

Ce que j’ai appris pour mes 44 ans

J’ai eu 44 ans il y a 3 semaines et pour la 1ère fois de ma vie, j’ai senti le passage des années. J’ai comme eu l’impression de passer un cap, j’ai bien eu la sensation de vieillir.

Pourtant dans ma tête j’ai toujours 30 ans. J’ai bien 44 ans sur ma carte d’identité. J’ai donc eu envie cette année, et désormais chaque année, de faire un article sur ce que j’ai appris pour mes 44 ans et pour cette année qui s’est écoulée.

Voici donc mes 11 apprentissages pour l’année écoulée.

1)Écrire m’est indispensable

J’avais comme objectif d’écrire cette année et j’ai enfin repris le chemin de l’écriture. Mais quel bonheur ! J’écris sur ce blog sans de grande stratégie à part me faire plaisir. J’écris pour réfléchir, structurer ma pensée et avancer. J’écris pour me lancer des défis et utiliser les lecteurs comme témoins (comme mes défis personnels) et donc m’obliger à faire les choses.

Écrire est aussi l’occasion de rencontrer les gens différemment surtout quand ils me disent que le texte qu’ils ont lu les a touché.

J’écris pour moi avant tout mais aussi par plaisir de transmettre. Je me dis que c’est pour moi mais je regarde quand même les chiffres de partages et de lecture. Cette année a donc marqué mon retour vers l’écriture personnelle. Je me dis que si un jour je mourrais, mes enfants auraient une trace de qui j’étais. J’aimerais payer ce domaine pour des années.

2) Présence à moi et aux autres

J’ai amélioré ma capacité à être présent à moi et aux autres. C’est un mélange entre la méditation que je pratique et une forme de maturité. La qualité de présence est essentielle aussi bien avec les enfants, Gaëlle ou bien les salariés de LEDR.

Je suis présent, j’écoute (ou pas), mais j’essaie d’être dans le moment présent. C’est probablement avec les enfants que j’ai fait le plus de progrès. J’en ai parlé sur le côté « Papa et entrepreneur » mais pas seulement. Je suis avec eux, je joue avec eux, je suis présent.

Quand je reviens chez moi le soir, je prends 1 minute pour arrêter de penser au boulot juste avant d’arriver, je souffle, je me vide le cerveau pour arriver à fond et profiter de mes enfants dès que je suis là.

3) J’ai beaucoup plus d’égo que je ne le croyais

J’ai toujours cru que j’arrivais à mettre mon égo de côté pour beaucoup de choses dans ma vie…mais en fait non. Il me pourrit encore les décisions ou m’empêche vraiment de prendre du recul sur les choses.

Je dois donc toujours garder un oeil sur mon égo pour être sûr qu’il ne me fait pas prendre de mauvaises décisions.

4) Lire – Je n’ai jamais autant lu et cela me nourrit profondément

J’ai parlé de l’importance de lire pour moi mais cette année, je suis parti pour battre mon record de 12 livres lus et je vise les 15 livres pour fin 2019.
Quel bonheur de lire ! Je lis le matin à 6h quand ma femme dort encore, je lis dans les toilettes, je lis dans le train, je lis dans les transports.
Je lis quand je peux.

J’ai tendance à lire 2-3 livres en même temps et j’essaie de les finir. Je me nourris, j’ai l’impression de grandir en lisant. Je vous ai fait une liste des livres qui m’ont marqué en 2018.

5) Less is more – Consommer moins et avoir moins de choses

C’est la 1ère année où la question de la déconsommation m’a vraiment parlé. J’ai commencé à moins consommer et ne plus acheter des choses dont je n’ai pas besoin. J’ai aussi vidé mon armoire et donné ou jeté de nombreux vêtements pour ne garder que ceux que j’utilise vraiment. J’ai donné tous mes livres accumulés pendant des années pour la bibliothèque de l’École du Recrutement.

Je fais la même chose pour de plus en plus de sujets. Par exemple, j’ai moins d’amis et j’essaie de me concentrer sur peu d’amis mais mieux. Je ne fais plus qu’un seul sport et j’ai arrêté tout autre sport. Bref, vous avez compris le concept :).

6) J’apprends à aimer l’argent et à me valoriser

Dis comme ça, cela peut paraitre étrange chez moi mais c’est un vrai progrès de dire ça. Je vous racontais ma relation difficile avec l’argent et tout ce qui va avec (valorisation…).
J’ai appris à mieux me valoriser, à mieux gérer mon argent (avec des livres sur la finance personnelle) et à parler argent. J’ai encore des progrès à faire mais je continue à me soigner.
J’ai investi dans un appartement cette année en construction avec Gaëlle (qui est mon 1er investissement immobilier).

7) L’année des défis mensuels : routines et habitudes

Je me suis fixé des défis mensuels pour progresser sur des objectifs et devenir une meilleure version. Je vous en ai parlé dans un article.
De l’écriture à se coucher plus tôt, j’essaie de me fixer des objectifs mensuels simples et réalisables.
J’ai fait évoluer certains défis car difficiles à réaliser mais dès que je les écris, je les applique.
Je travaille beaucoup à me créer des habitudes et des routines qui me permettent de progresser. Je suis persuadé que le progrès et l’apprentissage passent par de petits progrès réguliers.

8) J’assume enfin mon statut de boss

Pendant longtemps, j’ai fui mon statut de boss ou CEO de la boite. Le management ne m’intéressait pas.

Je voulais simplement être seul et indépendant et lire et écrire… mais cette année, j’ai l’impression d’avoir pris mes responsabilités. J’ai dû me séparer de salariés, prendre des décisions difficiles et j’ai tenu la baraque.

J’ai même mis l’intitulé « CEO » sur mon profil LinkedIn pour marquer le coup.

9) Mon temps sur les réseaux sociaux a diminué

J’ai arrêté Instagram, j’ai quasiment arrêté Facebook (je n’y vais que pour le boulot). J’ai diminué mon temps sur Twitter.
Alors que j’étais toujours le 1er à poster des choses, j’ai voulu tester un mois sans Instagram et cela a tellement bien fonctionné que j’ai tout arrêté. Globalement je consulte beaucoup moins mon téléphone ou de sites internet inutiles… mais je reste un spécialiste du fact checking 🙂

Cela me redonne beaucoup de temps pour être présent avec mes enfants, ma femme et mes salariés. Et notamment me lancer dans de nouveaux projets comme L’Escale.

10) J’ai créé un business avec ma femme

C’est le point le plus étonnant de tous car j’ai toujours cru que créer un business avec sa femme était extrêmement dangereux pour le couple.
Finalement c’est non seulement faisable mais surtout, c’est une autre expérience à partager à 2. Nous en sommes au démarrage mais le projet l’Escale me plait de plus en plus.

11) Cela ne sert à rien de vouloir se comparer et il faut accepter de veillir

Cette année j’ai vraiment pris conscience que cela ne servait à rien de vouloir me comparer aux jeunes qui font du Jiu-Jitsu brésilien avec moi et plutôt développer mon jeu et la technique.

Cet article qui parle du vieillissement dans la sphère professionnelle et de l’importance de l’accepter m’a marqué. Je suis déjà dans la transmission avec ce blog. Globalement, je dois trouver un équilibre entre performance, transmission et plaisir.

Sur la photo de l’article, vous me voyez d’ailleurs en octobre 2018 lors de la remise d’un grade au Jiu-Jitsu brésilien 🙂

RDV en 2020 pour les apprentissages et les tests. Je me prévois toujours plus de défis personnels.

2 comments On Ce que j’ai appris pour mes 44 ans

  • Pingback: On ne peut rien créer sans d'autres personnes ! - L'École de ma vie ()

  • bonjour on se croirait lisant un tabloid ceux qui se plaigne sans cesse de leur »grands ages’ magace .et l’age mur c est pour qui et pour quoi. je me souviens a l hopital d un jeune gars ayant tomber je le releve et il me repond « t a quel age » la premiere phrase. on se croirait a la TV mettez votre maturite en avant.tous les ages sont interessant d ou beacoup disent que c est mieux maintenant se sentent mieux plus serein a la quarantaineou la cinquantaine libere des contraintes de certaines contraintes pour les femmes peut etre un peut plus. de plus comme chacun sais que l’on n a pas l age de son visage mais de ses arteres (ou l inverse ) faites du sport a20 ans on commence a vieillir.
    au revoir

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